Yes!

Genau um diese Liste geht's.

Die Seite von Graydon habe ich natuerlich auch schon gefunden, bin allerdings der Ansicht, das mehr Information nicht schaden kann und schliesslich bist Du ja auch damit gefahren,... erfolgreich!

Ich poste mal den Abschnitt meines Interesses hier rein:

CHECKPOSTS

Des listes de checkposts au Tibet apparaissent sur internet. On trouvera notamment des infos sur comment entrer illégalement au Tibet sur Hong Kong-Goa, ainsi que sur le site de Graydon & Joanne, celui-ci bien détaillé. Toutefois, tout change. Confiant dans des indications datant de l’an passé, une fois passé Bayi, je ne me méfie plus. En fait, un tout petit peu quand même, car j’avais calculé dormir juste avant Gyamda Gongpo, sous un pont. Le lendemain, réveillé avant le jour (ce gros fainéant), je décide d’ingurgiter mon petit déj’ vite fait, et de traverser le bourg au petit matin. Bien m’en a pris : à l’entrée, un contrôle mobile de police (devant le commissariat, autant travailler à domicile), et à la sortie, une barrière stoppant les camions à contrôler. Le contrôle commençait à 7 h tapantes, soit 10 mn après, et le talus me dissimulait un peu des fenêtres de la barraque surplombant la piste…

Pour autant, il n’est pas certain que ces deux points de contrôles se seraient intéressés à moi : deux cyclos Français sont passés en plein jour dans ce bourg, n’ont pas été inquiétés par le premier contrôle, et n’ont même pas vu le suivant ! Alors qu’eux ont eu des frayeurs avec un contrôle dans un bourg où je suis passé les doigts dans le nez et le guidon dans le vent (Wamda / Zuo Gong). Mais ici, tout peut dépendre de l’humeur du keuf en faction…

Entre Pema (Baxoi) et le col de Mamzhong, j’ai été croisé ou dépassé par 13 voitures de police, qui n’ont jamais cru utile de s’arrêter me demander mon Alien Travel Permit. De l’entrée du Tibet à Lhasa, c’est bien une trentaine de jeeps de police qui ont ainsi pu me voir pédaler, hors de tout groupe ! Ça ne veut pas dire qu’ils ne contrôlent jamais jamais, mais bon…Plus que jamais, ça confirme qu’il faut se méfier surtout des chefs-lieux de comté : y rester le moins longtemps possible (juste pour acheter de la bouffe), surtout éviter d’y dormir. Je ne conseillerais pas non plus d’y faire un repas, on court le risque que le bouche à oreille parvienne au chef local de la police, ou la malchance qu’une patrouille croise.

Enfin, entre Wamda et Rutog, j'ai souvent croisé d'immenses convois militaires, dont les chauffeurs se contentaient de répondre à mon bonjour avec un énorme sourire. Pas sûr que ce soit toujours le cas (voir ci-dessous)...

Aux dernières nouvelles (oct 2001), une série de checkposts serait apparue sur un peu toutes les routes du Tibet (notamment celle venant du Yunnan au Sud-Est, et surtout celle venant de Kashgar à l'Ouest). Certains font le rapprochement entre cette recrudescence de contrôles et la situation tendue en Afghanistan. Le PSB joue sur du velours : le Tibet étant non loin de l'Afghanistan, avec la crainte des autorités chinoise d'une recrudescence générale des problèmes frontaliers (Cachemire, Inde/Chine), les militaires sont sur les dents, et désormais signalent systématiquement à la police tout étranger. Les seuls cyclistes qui semblent avoir pu rouler au Tibet depuis cet automne venaient de Golmud jusqu'à Nakchu. Quoi qu'il en soit, on peut supposer que ces nouveaux contrôles s'assoupliront...d'ici deux ou trois ans ?

Rapidement, les checkposts importants (nom tibétain, nom chinois entre parenthèses). Plus de détails dans les descriptions d'itinéraires.

Avant Lhasa :

- celui de Tsalkaho (Yanjing), juste 8 km après l’entrée au Tibet (frontière qu’on devine par deux bornes km côte à côte sur la gauche, avec des kilométrages très différents, et une cabane au-dessus de la piste, qui ne contrôle plus rien). Autre repère : environ 4.5 après une piste descendant vers un barrage (on peut dormir sous un pont 1 ou 2 km avant le barrage. Après, il faut dormir comme un bouquetin !). Il n’est même pas sûr qu’il y ait encore des contrôles dans ce bourg, mais mieux vaut passer très tôt, par prudence (récit).

- celui juste à la sortie de Gartok (Markham), immédiatement à gauche après le carrefour (à droite, piste vers Chengdu) : celui-ci est difficile, surtout que la masse de flics rôdant dans le bourg juste avant n’incite pas à y traîner (les deux qui roulaient derrière moi s’y sont fait interroger, un peu pour la forme), et qu’il est difficile de camper à moins de 20 km avant la ville – elle même mal positionnée par rapport aux indications kilométriques sur les cartes routières, les guides, les sites internet…). Pour ma part, un peu téméraire et beaucoup chanceux, j’ai profité du croisement avec une jeep juste devant la guérite du checkpost pour passer (récit). Les deux jeunes ont dû passer à l’heure de la sieste, ils n’ont vu personne dans la guérite…L’autre possibilité est, au carrefour, de tourner « naturellement » à droite vers Chengdu, aller camper dans la montée du col, puis redescendre passer nuitamment le checkpost sur la piste de Lhasa pour franchir l’autre col.

- Avant Lhasa, on tombe parfois sur des barrières (armée, police), mais ils ne semblent pas spécialement contrôler les Alien Travel Permit, sésame théoriquement obligatoire pour un Etranger au Tibet : entrée de Wamda (Zuo Gong), peut-être entrée de Pema (Baxoi), entrée et sortie de Gyamda Gongpo – en fait, tout chef-lieu est susceptible de contrôle de passeports, et la liste de ces points de contrôle change tous les ans. Mais ils représentent rarement un réel danger.

Après Lhasa :

- A priori, il n’existe plus aucun checkpost avant Gyantse, et il n’y en a aucun par la piste du nord (via Yangpachain), ou par la route du milieu (via Nyemo). De même, il n’y a plus de checkpost à la sortie ouest de Shigatse – mais il convient toujours de se renseigner, un checkpost est facile à remettre en place.

- A 6 km à l’ouest de Lhartse (Lhazê), sur une petite butte, un checkpost à franchir tôt le matin, juste à la patte d’oie (droite : piste vers Kailash, gauche : piste vers Kathmandu). Il est possible, de jour, de contourner le tout par les champs, mais un peu galère, et les chiens aboient, excellent pour passer discret…

- A 6 km à l’ouest de Pelbar (Baiba, aussi nommé à tort Shegar / Xêgar, du nom du bourg situé à 6 km au nord de la piste), à franchir tôt le matin.

- Si vous tournez vers le Camp de Base (6 km à l’ouest du checkpost de Pelbar) : après 4 km, vous arrivez au village de Shey, avec un checkpost, celui-ci du parc national : si vous passez vers 7h, vous n’aurez pas à débourser les 60 yuans prévus. Si vous retournez par la piste de Dingri depuis le gué 15 km sud du monastère, le même contrôle existe au dernier village, 4 km juste avant Dingri (Gangga), mais ne contrôle que dans le sens inverse (entrée au parc national).

- Dernier checkpost à l’entrée du bourg frontalier de Dram (Zhangmu en chinois, Khasa en népalais) : ne semble vérifier les ATP (Alien Travel Permit) que pour ceux qui viennent du Népal : on s’est fait repérer à bivouaquer près du checkpost, on a voulu semer les flics le long de cette satanée piste en corniche, mais ils nous ont rattrapé ! Malgré cette conduite soupçonnable de fuite devant des forces de police, ils nous ont dit de passer, en contrôlant juste nos passeports ! Et nous avons même campé 300 m après le checkpost…

- Les autres checkposts, plus ou moins temporaires, sont généralement moins sourcilleux dans les contrôles des Alien Travel Permit, et heureusement, car leur emplacement est plus ou moins imprévisible : nous en avons eu un à Geding, village à moitié chemin entre Shigatse et Lhartse, qui nous a fait signe de passer sans contrôler quoi que ce soit. Oubliez ce lieu, car l’an prochain, le contrôle sera ailleurs…A noter que celui à la sortie de Shigatse n’existe plus (mais peut être réactivé un jour ou l’autre…).

Pour le parcours Shigatse-Kathmandu, on peut demander au PSB (Police Security Bureau) de Shigatse un ATP, qui coûte 50 yuans (45 FF), ça semble être le seul endroit du Tibet où un tel document est possible à obtenir pour un individuel (mais certains n’ont rien obtenu). A Shigatse, soyez prudents : bien que n’ayant pas traîné à vélo, dès mon arrivée quelqu’un m’a dénoncé à la police. Le chef m’a trouvé en ville, j’ai nié que ce vélo m’appartienne, prétendant voyager depuis Chengdu avec les deux Françaises avec qui j’étais à ce moment, et il a fait mine de me croire. Le plan de la ville de Shigatse est faux, sur les guides : en fait, si vous venez de Lhasa et voulez vous rendre au monastère ou au Fruit Hotel en face de l’entrée du monastère, vous passez…juste devant le PSB, avec, comble du vice, une boutique louant des vélos en face ! Sans compter que l’entrée du monastère doit être un nid à mouchards…Sinon, cet hôtel est très bien.

Cela dit, un tel ATP ne vous autorise absolument pas à rouler à vélo (déclarez que vous êtes en jeep), et semble désormais n’être délivré que pour 5 jours (au plus court, il faut bien une semaine depuis Shigatse jusqu’à la frontière). Disons que la possession d’un tel ATP peut rassurer, notamment en cas de contrôle intempestif , et les policiers feront souvent mine de ne voir ni que vous êtes à vélo, ni que vous avez dépassé la durée de l’autorisation…

to PeeWee:

Welche Route bist Du denn gefahren? Fuer mich geht's im Herbst von Vietnam ueber Kunming, Dali, Deqen, Markham, Lhasa weiter nach Nepal und China.

Die Seite von Fred gibt echt was her und ich gehe crazy darueber, dass ich es nicht lesen kann.

Ciao,
Carsten

PS: Ist der Urs, der mit Dir da durch ist, denn nun derselbe, der weiter oben im Topic geschrieben hat?